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Pékin accueille à partir de mercredi plus de 50 Etats africains pour le 9 e sommet Chine-Afrique, le premier depuis la pandémie. La Chine se détourne peu à peu des grands projets d’infrastructure sur le continent, et veut maintenant vendre à l’Afrique ses nouvelles technologies.

A Pékin, le va-et-vient des «hongqi», les berlines officielles chinoises aux vitres teintées, a déjà démarré. Les chefs d’Etat de plus de 50 pays africains ont atterri dans la capitale chinoise pour le 9e Forum sur la coopération Chine-Afrique (Focac) qui démarre mercredi pour trois jours. Toute l’Afrique a fait le déplacement, sauf l’Eswatini, un petit Etat de 1,2 million d’habitants qui entretient des relations diplomatiques avec Taïwan et ne reconnaît donc pas la République populaire de Chine.

De quoi redonner à ce Forum, créé en 2000 par la Chine pour structurer ses relations avec le continent et y promouvoir le « modèle chinois » de développement, ses airs de grand-messe des relations sino-africaines (282 milliards de dollars d’échanges commerciaux en 2023). Mais le Forum sert toute la diplomatie chinoise puisqu’il s’agit de l’une des instances via lesquelles Pékin espère prendre le leadership du « Sud Global », selon la formule consacrée.


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