
La Côte d’Ivoire sportive va devoir encore patienter longtemps après l’argent olympique de Gabriel Tiacoh en 1984 à Los Angeles en athlétisme. L’espoir de médaille, dans cette discipline, qu’incarnait la génération Ahouré s’est évaporé aux JO de Paris.
La Côte d’Ivoire, à travers son quator, Ahouré, Ta Lou, Gbai, Koné Maboundou, à été disqualifiée sur faute technique de l’expérimentée, Murielle Ahouré. Il faut tout de suite le souligner. C’est humain de se tromper dans l’exercice de sa fonction, quelle qu’en soit le domaine. Mais ici, Ahouré n’a pas commis qu’une erreur anodine. Elle a fait une faute technique professionnelle grave qui disqualifie donc élimine la Côte d’Ivoire.
Les règles, dans cette discipline de l’athlétisme, sont et précis claires. » Le témoin doit être remis à l’intérieur de la zone de transmission, les coureurs ne sont pas autorisés à lancer le témoin, les coureurs doivent rester dans leur couloir durant toute la course du relais 4×100m ».
Et c’est à la dernière règle que notre championne a failli. Elle est sortie à trois reprises du couloir réservé aux Ivoiriennes pendant sa transmission de témoin.
C’est technique et ça ne se négocie pas. Surtout à une compétition d’envergure des Jeux olympiques.
La Côte d’Ivoire a donc payé cash cette « faute olympique » de l’ex médaillée des Mondiaux d’athlétisme. Elle n’est surtout pas blâmer encore moins à jeter aux loups. Bien au contraire. Elle et ses coéquipières sont quand même à féliciter malgré tout.
Cette fois-ci, » L’essentiel a été de participer », pour m’aligner sur la maxime du père des JO modernes, Pierre De Coubertin.
La Côte d’Ivoire aura
4 ans pour préparer les prochains Jeux en 2028 aux États-Unis. À elle de prendre toutes les dispositions pour revenir du pays de l’oncle Sam avec une médaille. Mais la qualification aux USA n’est pas automatique.
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